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 Le docteur malgré lui

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Adeline de Westrarc
Fidélité niv. 1
Fidélité niv. 1

Points de fidélité : 2278
Féminin Duché : Orstwych
Rang social : Noblesse
Métier/Titres : Baronne
Écus : 500
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Adeline de Westrarc

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MessageSujet: Le docteur malgré lui   Le docteur malgré lui EmptyLun 25 Juin - 14:44

Pour fêter le printemps, comme chaque année à Westrarc une superbe fête était organisée dans toute la ville et les villages alentours. On fêtait la nouvelle année et chacun espérait que celle ci soit ponctuée de bonnes récoltes et autres chances du quotidien.
C'était la première fois que cette fête arrivait sous le règne d'Adeline qui avait laissée ses conseillers l'aider grandement dans l'organisation de cette foire annuelle. La jeune femme ne souhaitait pas trop bousculer les habitudes des uns et des autres à peine arrivée au pouvoir, même si elle souhaitait voir cette fête évoluer pour ne pas rester qu'une célébration paysanne.

Partout dans la ville, les fenêtres des maisons étaient fleuries comme le parvis de la cathédrale. Les grandes portes étaient ouvertes, laissant aller et venir les citoyens. Beaucoup arrivaient des villages pour vendre leur artisanat aux citadins avides d'une petite touche pittoresque.
Des saltimbanques et autres bouffons se produisaient sur les quelques places de la cité. Une odeur de viande grillée et de poisson s'envolait de certaines rues ou de grands festins populeux étaient organisés par les différentes guildes de la ville. Tout le monde mettait la main à la patte bien qu'il n'était pas rare de voir une course poursuite ou deux entre voleurs du dimanche et quelques gardes ou civils désireux de se faire justice eux même.
Dans certaines rues l'ont pouvait trouver quelques filles de joies faisant la promotion de leur établissement en pleine journée, chose qui était rare mais la population de la cité doublant lors de ces évènements, les tavernes et autres bordels débordaient d'activités.

Adeline dans tout ça, se préparait pour le tournois qui était organisé au pieds de la muraille du château, dans le terre plein qui séparait la ville de sa fastueuse demeure au centre même de la cité. Des gradins pour le peuple avaient été installés, laissant un tribune d'honneur pour Adeline et les autres femmes du château. Les hommes pour leur honneur avaient tout intérêt à participer à ces joutes à pieds.
La joute à cheval étant réservée pour de plus grand évènements que celui-ci.

La baronne était installée sur son siège, regardant la petite arène de fortune ensablée pour l'occasion. Plusieurs combattants faisaient face à la tribune, annoncés par les hérauts de leurs maisons. Les blason de leurs familles étaient accrochés à la tribune et selon le bon vouloir des chevalier ici présent, leur héraut allait frapper d'un grand coup le blason de la famille défiée, excitant le peuple à chaque fois et ouvrant des paris toujours plus fou.
Adeline elle, adorait ce genre de choses, comme lorsqu'elle était enfant. L'ambiance de ces moments et la bravoure de ses guerriers la fascinait, son statut lui interdisait ou du moins limitait sa participation malheureusement.

La journée se passait agréablement bien, au rythme des lames qui s'entrechoquait, venant lourdement s'écraser sur les plaques d'armures des différents participants. En plein milieu de l'après midi, c'est là qu'un incident survint. Deux rivaux connus de la cour se rencontrèrent, la lame d'un des deux guerrier passa littéralement à travers une faiblesse de la cuirasse de on adversaire qui sembla s'enfoncer sous le poids du choc. La lame file sous l'aisselle du pauvre homme venant déchiqueter presque entièrement la jonction de son épaule. Le combat fut arrêté.
La foule hurla de plaisir en voyant le combattant tomber au sol avant de réaliser que le sable se teignait rapidement de sang.
Une poignée d'hommes s'empressèrent de sortir de chevalier de l'arène et de l'amener derrière les tribunes à l'abri des regards, commençant à stopper hémorragie du guerrier.
La baronne arriva à ce moment précis. Faisant en sorte qu'on l'a laisse voir le combattant. Il était visiblement évanouis, quelqu'un lui avait retiré son armure. Adeline se cacha les yeux en voyant l'aspect atroce de la coupure, sa peau était presque entièrement rougeâtre à cet endroit tant le sang c'était déversé.  

Le blessé était le Chevalier Harold, propriétaire d'un petit domaine viticole dans les environs. Sa famille avait obtenue ce droit il y a de cela deux générations.
Au loin on entendant son annonceur chercher désespérément de l'aide alors que la troupe de combattant amenèrent une civière de fortune pour transporter Harold au château.
Adeline elle, fit libérer une chambre et apprêta deux femmes de chambres au chevet du chevalier pour l'aider et s'occuper de lui le temps qu'on lui trouve un médecin.
La baronne envoya ainsi quelques gardes chez les différents apothicaire de la ville ramener qui ils pouvaient pour aider le pauvre homme.
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MessageSujet: Re: Le docteur malgré lui   Le docteur malgré lui EmptyLun 2 Juil - 23:31


Mon regard se perdait dans le feu que j’étais en train de fixer. Sa danse m’avait littéralement hypnotisé, alors qu’à l’origine, j’étais venu voir les danseuses exotiques. A voir le galbe parfait de leurs jambes à la peau délicieusement caramel, passer devant ce magnifique feu, j’en fus absorbé bien malgré moi. Ces couleurs chaudes dansaient devant mes yeux de manière douce et apaisante. Je me sentais bien, détendu et surtout complètement déconnecté du monde qui m’entourait, comme si mon esprit s’était libéré de son carcan de chair. En effet, je ne ressentais même plus le poids de la chaleur de mes vêtements noirs qui n’étaient absolument indispensables à une sortie diurne. Et mes oreilles ne percevaient plus aucun son.

Pourtant, que c’était bruyant ! Avec la fête qui battait son plein, quoi de plus naturel. C’était même la raison de ma venue ici, à Westrarc, dans le duché d’Orstwych. Si loin de chez moi. Enfin de mon nouveau chez-moi. Je venais à peine de m’installer dans le duché d’Ullarn pour diverses raisons et voilà que je le délaissais déjà pour aller passer quelques jours de détente auprès d’un ami et confrère. Cloud. Nous avions eu l’occasion de nous rencontrer durant nos études. A cette époque-là, nous étions en apprentissage auprès du même apothicaire. Nous étions devenus amis et nous sommes restés en contact.

Soudain, une violente secousse me fit renouer avec la réalité. Je faillis même tomber de la souche sur laquelle j’étais assis. J’étais complètement égaré durant quelques brefs instants, mon cerveau ayant du mal à suivre ce qui venait tout d’un coup de se produire. Sans compter qu’il s’agissait-là d’un « réveil » assez brutal. Tous ces bruits, ces voix, ces rires et ces cris ! Ceux de Cloud. Je clignais des paupières en me laissant secouer par mon ami, qui m’avait attrapé par les épaules. Telle une poupée de chiffon, je ne le repoussais pas… Enfin, seulement durant quelques secondes. Je fini par lui saisir doucement mais fermement les poignets pour le faire arrêter.


- C’est bon, je te suis. Dis-je avec une voix douce et un sourire dissimulé sous mes voiles protecteurs.

Sans perdre un instant, je me levais et d’un pas très rapide, nous nous rendîmes au château de la baronne de Westrarc, après avoir été cherché nos instruments. Nous avancions très vite, surtout moi, avec mes grandes jambes. Nous traversions les festivités avec urgence, telles des flèches à la recherche de leur cible. Il faut dire que les quelques informations que nous avions, suggéraient une situation extrêmement grave avec un réel critère d’urgence.

Nous arrivions enfin, en toute hâte au château après un trajet qui ne dura quelques minutes mais qui me sembla une éternité. Comme à chaque fois lorsque la vie d’un patient était en danger. Je sentais l’adrénaline courir dans mes veines à vitesse folle. Mes mains avaient hâte de s’affairer à ce nouveau challenge complexe. D’autant que nous étions les premiers arrivés sur place. Quelle chance que nous nous trouvions si près du château !

Seulement, il en fut totalement autrement. Autant Cloud réussi à passer les gardes, autant moi… C’était sûr que je n’étais pas très engageant avec mon allure de fantôme noir. Malgré tout, j’étais médecin. Je tentais d’expliquer la situation et le critère d’urgence, et Cloud lui, s’énervait. Il avait beau dire que j’étais avec lui, rien n’y faisait. Si je ne découvrais pas mon visage et ne me laissais fouiller, je ne pourrais pas entrer…. Ce qui en temps normal ne m’aurait pas dérangé, mais là… En fin d’après-midi…. Avec ce soleil resplendissant…

Les voix des gardes et de mon ami montaient de plus en plus crescendo. Les esprits s’échauffaient, alors que de mon côté, j’étais le plus calme. Cela n’aurait servit à rien que je m’égosille à mon tour. Aussi, je me tournais vers mon compagnon, pour lui dire :


- Il n’y a pas de temps à perdre. Vas-y! Et je te rejoins dès que je peux!

Il acquiesca d’un signe de tête, le regard déterminé qu’il avait l’habitude d’avoir dans ce genre de situation et disparu derrière les gardes.

Maintenant, j’étais seul, devant l’entrée inaccessible, face à des gardes vindicatifs et bruyants, ce qui en soi n’était pas gênant plus que ça. En revanche, aucun autre médecin me semblait pointer le bout de son nez pour venir en aide à Cloud. Cela risquait peut-être de mal finir pour le blessé, chose que les gardes n’avaient pas l’air de prendre en compte. Je soupirais, serrant le chapelet que j’avais autour du cou entre mes doigts gantés, priant le Créateur pour une intervention de Sa part, en faveur du pauvre homme blessé.


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Adeline de Westrarc
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Adeline de Westrarc

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MessageSujet: Re: Le docteur malgré lui   Le docteur malgré lui EmptyMer 18 Juil - 12:54

Un des gardes du hall principal vit un homme approcher en toute hâte. Le soldat l'interpella avant de réaliser rapidement qu'il devait faire parti des médecins. N'ayant pas la baronne sous la main et après une seconde d'hésitation il le laissa passer non sans interpeller un servant pour le conduire à la chambre du blessé.

Pendant ce temps, Adeline avait déléguée quelques responsabilité à sa garde, étant obligée de rester en lice pour présider les jeux. Il lui incombait la lourde tâche d'y mettre fin pour l'après midi suite à l'incident survenu.
Cherchant à éviter un trop grand mécontentement du peuple, elle négocia finement depuis sa tribune, un repas et des jeux pour la soirée. Cela coûterait quelques pièces supplémentaire, mais il valait mieux ça que de se trainer une mauvaise réputation pendant plusieurs mois comme quoi elle serait une gâcheuse d'évènements. Les distractions étant rares pour le peuple, elles étaient d'autant plus précieuses.

Maladroitement elle laissa son second et chambellan prendre sa suite alors qu'accompagnée d'un chevalier richement vêtu elle se dirigea vers son château voir comment évoluait la situation. Espérant qu'on avait fait ce qu'elle avait demandée à ses sujets.


Le chemin jusqu'aux portes du château fut sans encombres, la majorité des gens n'y ayant pas accès et donc aucunes raisons pour encombrer le passage.
Cette situation stressait Adeline qui souhaitait que son image ne se dégrade pas si rapidement après sa prise de pouvoir. Un début de fonction et déjà un noble qui casse sa pipe ? Ce ne serait pas très bon pour briller en société aux côtés des baronnies voisines. Cet incident survenait tel une épreuve de plus à affronter dans la gestion de son domaine.

Enfin, le riche duo arriva sous la herse ouverte des murs du châteaux. Là se tenait un étrange personnage qui se faisait fusiller du regard par deux de ses gardes. Ces derniers montrèrent leur respect à la baronne à son approche. Adeline elle, capta le regard de l'étrange monsieur qui dénotait avec son environnement, le détaillant de la tête aux pieds.

Voyant cela, un garde prit la parole pour expliquer la situation à sa maitresse.

- M'dame, ce pesteux prétend être un médecin mais son air louche ne m'a pas inspiré confiance. Terminant sa phrase, le garde se tourna à nouveau vers l'homme au visage masquéDécouvre ton visage devant la baronne manant !

Adeline était pressée, mais elle ne pouvait pas laisser un potentiel médecin à sa porte. De plus elle sentait qu'il fallait calmer le soldat. Ce n'était pas Henry étrangement, peut être avait il son jour de repos, c'était un portier aimable et peu rustre pour un homme d'arme sans éducation.

- Voyons, j'entends votre avertissement mais laissez moi en juger. dit-elle en venant se placer entre le garde et l'inconnu.

- Monsieur, j'apprécierai en effet de pouvoir voir votre visage lorsque je vous parle. dit-elle non sans fixer l'iris de ses yeux. Seul endroit ou son regard pouvait s'accrocher. Néanmoins je vous laisse les quelques minutes qui nous séparent du blessé pour me convaincre de votre expertise.

La baronne était bien consciente que quelqu'un devait s'occuper du noble guerrier. Elle ne savait pas non plus si d'autres médecins étaient arrivés ou non alors bon... cet étrange personnage était peut être le seul homme capable dans les environs et elle ne supporterait pas l'idée d'avoir le sang de son courtisan sur les mains pour une erreur de jugement.

- Suivez moi et soyez convaincant.

Elle prit les devants, jetant un regard au garde qui le défiait de dire quoi que ce soit. Le chevalier se mit naturellement dérrière eux, une main sur le pommeau de son arme.
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MessageSujet: Re: Le docteur malgré lui   Le docteur malgré lui EmptyMer 1 Aoû - 16:11


Décidément ces gardes étaient bien bornés. En même temps, pouvais-je vraiment leur en vouloir de faire si bien leur travail ? Il ne fallait pas que n’importe qui puisse entrer comme bon lui semble, dans le château de la baronne. En cela, je ne pouvais que reconnaître qu’ils étaient des gardes efficaces. Néanmoins, des gardes se doivaient aussi d’écouter ce qu’on leur disait et à défaut de pouvoir prendre une décision dans une situation qui les dépassait telle que celle-ci. Il aurait été de bon ton d’aller en référer à un supérieur qui lui, avait le pouvoir de me laisser entrer. Quelqu’un qui aurait été en mesure d’écouter et de comprendre l’urgence de la chose. Au lieu de ça, ils restaient là, à me barrer la route… Peine perdue.

Puis, je vis approcher deux personnes. Non, pas des médecins. C’était évident. Ils n’avaient pas de mallette transportant leurs précieux instruments. De plus, leurs riches vêtements, démontraient qu’ils n’était pas du tout issu du bas peuple. Des nobles, sans aucun doute. Et vu la manière dont les gardes agirent avec la jeune femme, je compris bien rapidement qu’il s’agissait de la maîtresse des lieux. Je m’empressais de faire une révérence très gracieuse. Bien plus qu’on aurait pu le soupçonner en voyant mon accoutrement.


- Mes hommages, Dame de Westrarc.

Je m’abstins de lui prendre la main pour y déposer un baisemain, ce geste pouvait être mal interprété. On ne voyait pas mon visage et cela pouvait faire peur, sans compter qu’il aurait été extrêmement malpoli de ma part de la saluer selon le protocole, sans dévoiler mon visage.

Je me redressais, dans une posture droite et digne, en me tournant vers le garde qui venait de me traiter de « pesteux ».


- Je vous prie de ne pas m’insulter. Fis-je de ma voix grave et calme.

Mon ton était posé et ferme imposant ainsi un certain respect. Puis, je me tournais de nouveau vers la baronne, ayant bien compris qu’il ne fallait plus discuter qu’avec elle, les gardes ne voulant rien entendre, ni comprendre.


- Comme je le disais tantôt à vos gardes, il m’est impossible, Baronne, de découvrir mon visage en plein soleil. Soyez assurée que je me manquerais pas de vous témoigner tout le respect qui vous est dû, une fois à l’abri des rayons de l’astre solaire.

Ma voix était toujours calme et sereine. Il me transparaissait aucun mensonge, aucune malice et pour cause. Il n’y en avait pas. Je disais la pure vérité. Maintenant j’espérais vivement qu’elle soit suffisamment éclairée pour saisir la situation et me faire entrer pour le salut du pauvre blessé. Car en définitive, c’était lui l’urgence. Il ne fallait pas perdre ça de vue.

J’allais justement poursuivre par ma qualité de médecin mais je n’en eus nul besoin. La baronne me coupa l’herbe sous le pied en prenant les devants et en décidant afin de ne pas perdre une seconde de plus. Voilà une femme bien avisée, qui savait ce qu’elle voulait. C’était parfait. Son duché était en de bonnes mains apparemment.

Je la laissais passer devant. Et une fois la herse passée, bien à l’abri entre les murs de pierre du château, j’entrepris de défaire le long fouloir noir qui enrubannait ma tête. Un geste souple du poignet et le nœud disparu. Mes doigts gantées s’affairèrent avec rapidité et agilité, pour l’ôter, dévoilant ainsi, dans une dextre gracieuse, ma longue chevelure argentée, ainsi que mon visage aux lèvres bien foncées et à la peau bien trop pâle. Une peau qui n’est jamais exposée, comme il est coutumier dans la noblesse. Mes mains rangèrent tout aussi rapidement le foulard dans mon sac, démontrant une nouvelle fois que j’étais doté d’une dextérité propre à ma profession.

Tout en se faisant, j’expliquais :


- Je vous remercie de m’accorder votre confiance et je saurais m’en montrer digne. Je me nomme Byron Ö Mordha.

D’habitude, mon nom faisait toujours tiquer les gens. A Glour en tout cas, et dans les duchés voisins. Maintenant, est-ce que ma réputation avait réussi à parvenir jusqu’ici ?… Peut-être chez les nobles vu que je n’avais quasiment qu’eux pour des consultations d’astrologie ou pour la confection de produits de beauté. Il fallait dire que c’était des domaines plutôt onéreux car plus « superficiels », même s’il m’arrivait de faire de recevoir des paiements en nature de la part de personnes moins fortunées.

Je poursuivis, sans aucune interruption.


- Je suis diplômé en médecine, astrologie et en apothicairerie. J’ai fais toutes mes études dans le duché de Glour, d’où je suis originaire, auprès du docteur Angus Farrell. Je suis venu séjourner dans votre duché pour rendre visite à un confrère et ami, le docteur Cloud Nine… Qui se trouve déjà avec le blessé.

Je sortis de mon sac, un long ruban noir, et j’attachais mes yeux avec afin de ne pas être gêné par ceux-ci durant mon travail.

Tout en déambulant des les couloirs du château, je me décalais à chaque fois qu’il y avait des rayons qui se trouvant en travers de ma route, voir me couvrait le visage avec les longues manches de mon manteau. Lorsqu’il n’y eu plus de soleil, j’ôtais mes gants, découvrant de longs doigts fins et agiles, aux ongles anormalement colorés. Je les rangeais aussi dans mon sac.


- Puis-je, Dame de Westrac vous demander de faire apporter une bassine d’eau froide et un linge propre s’il vous plaît. Ainsi que des torches, de très nombreuses... Aussi nombreuses qu'elles nous permettraient d'y voir comme en plein jour.

Je supposais que Cloud avait déjà dû en demander une mais pour peu qu’elle soit déjà souillée… Je préférais avoir l’assurance d’avoir de l’eau propre pour me laver les mains, avant d’effectuer la moindre opération.

Puis, j’en profitais pour poser des questions sur le blessé, très soucieux et investit dans mon travail.

- Savez-vous ce qui s’est passé ? Dans quel état se trouve le blessé ? Où il a été touché ? Toutes les informations que vous pouvez me donner me seront d’une aide précieuse.

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