**Ser Érasme Orsique**
Généralités
| Nom & titres : ** Ser Orsique Prénom(s) : ** Érasme
Âge : ** 23 ans
Sexe : ** Masculin
Origine : **Glour
Duché actuel: Glour
Rang social : Noblesse (Chevalier) Métier : ** Chevalier de Sombreval , Banneret des De Rougelance
|
Caractère : (5 lignes minimum - 10 maximum).
Il existe de ces hommes qui ne se sentent bien que lorsqu’ils sont en contrôle. Ayant généralement passés la majeure partie de leur jeunesse soumis à la volonté d’un parent contrôlant, d’un Doyen sévère ou d’un professeur exigeant. Érasme était de ces hommes. Il ne pouvait ressentir de satisfaction que lorsqu’il savait s’être démarqué de tous ou lorsqu’il était aux commandes. C’est cet aspect de la vie de ce jeune chevalier qui façonna le plus son identité et la façon qu’il allait marquer le monde : son désir presque inhumain d’être au-dessus de tous; de gagner en puissance.
Certes, le jeune homme possédait de nombreuses façons d’arriver à ses fins. Charmant, comme tous les hommes du Sud de Glour disait-on, quoiqu’un peu ironiquement, charismatique, un bon meneur ainsi qu’un tantinet manipulateur. Le jeune chevalier démontrait dès son plus jeune âge toutes les caractéristiques d’un grand homme. Cependant, sa quête de gloire et de prestige sert à cacher de manière plus ou moins efficace ses insécurités profondes. De caractère plutôt pensif, Érasme aura toujours tendance à réfléchir avant d’agir et d’évaluer toutes les possibilités, même si cela le pousse à tarder avant de prendre action, même si cela le pousse à agir trop tard…
Physique : (5 lignes minimum - 10 maximum).
Sans être particulièrement grand, c’est surtout par sa carrure qu’Érasme parvient à imposer le respect. Ses larges épaules et son torse musclé ne passent que très rarement inaperçus. Orsique n’a pas le corps d’un prince ou même d’un athlète, mais plutôt celui d’un guerrier, voire un bucheron. Ses muscles sont faits pour le combat, son corps dur est parsemé de cicatrices. Heureusement pour lui, ce style lui permet de se faire respecter où qu’il aille et c’est ce qu’il recherche. Il aime avoir l’air imposant, voire effrayant. Son allure de guerrier lui donne la confiance qu’il a besoin pour arriver à ses fins.
On dit de son visage qu’il est agréable à regarder. Il a de petits yeux presque noirs qui semblent être capables de scruter l’âme de quiconque, un petit né et une bouche qui semble toujours afficher un sourire en coin. Ses cheveux sont brun clair et il les tient généralement assez court. Ce n’est pas une question de mode, pour lui c’est bien plus simple et efficace au combat de les raser de temps en temps. Par contre, comme la plupart des hommes du sud-ouest de Glour, il porte la barbe. Fournie et drue, Érasme l’arbore fièrement, symbole de sa virilité et de son ardeur au combat.
Histoire : (10 lignes minimum - 20 maximum).
La famille Orsique mis les pieds dans les Sept Duchés pour la première fois en l’an 85 de l’ère du Commencement. Brynjolf, père d’Érasme, était un mercenaire venu de Tévinter. À l’époque, le duché de Glour abritait un groupe important de déserteurs qui refusaient de reconnaitre la légitimité du Roi Alphonse 1er . Ne voulant pas gaspiller trop de vies des natifs de Glour, le Duc engagea plusieurs compagnies mercenaires pour venir épauler ses propres hommes. Brynjolf, membre de la Compagnie des Lames-Folles, s’illustra lors des combats contre les déserteurs. Lorsqu’il parvint à vaincre Ser William d’Arlour, dit l’Ours du Nord, en combat singulier, il fut nommé chevalier de l’épée et reçut le commandement d’une place forte à Sombreval, petit hameau au sud de Glour City.
Brynjolf maria la troisième fille d’un petit baron, Joséphine de Petersval, et eut des enfants avec elle. Érasme, le premier né, Isolde, la seconde et Albert, le cadet. Joséphine mourut en donnant naissance à Albert, Érasme n’avait que quatre ans. L’accouchement avait été provoqué lorsqu’un soir, Brynjolf bien saoul, piqua une colère noire lorsque sa femme refusa de l’écouter relater pour une énième fois l’histoire de son combat contre l’Ours du Nord et passa à tabac la pauvre Joséphine. Brynjolf n’aimait pas les enfants qu’elle lui avait donnés. Il n’aimait pas que le Doyen Paul leur apprenne à lire et il n’aimait surtout pas Érasme qui le questionnait sur tout.
Dans ce milieu froid et sévère, la fratrie Orsique grandit en se tenant les coudes serrés. Leur père les battait et leur criait après dès que l’envie lui prenait. Érasme parvint à s’en sortir lorsque le Doyen Paul s’arrangea afin qu’il devienne Page de Ser Maro de Rougelance, petit neveu du Comte De Rougelance. Une opportunité en or pour le fils d’un chevalier obscure, mais il démontrait à un jeune âge des aptitudes hors du commun pour les lettres et possédait déjà la carrure intimidante de son père. À quatorze ans, il fut nommé écuyer et dès qu’il le put, commença à participer à de nombreux tournois partout dans les Sept Duchés.
Un combattant impressionant malgré son âge, il remporta sa première mêlée à seize ans et se qualifiait régulièrement pour les finales. Érasme était aussi un jouteur impressionnant, mais jamais il ne reçut la gloire qu’il méritait à ses yeux. Les grands seigneurs n’avaient que faire d’un noble de si basse extraction. Ils le regardaient avec dédain, il n’était, aux yeux de plusieurs, qu’un roturier qui se prenait pour un autre. Il reçut même le sobriquet moqueur de «Ser Sans-le-Sou» de la part des fils et des filles de comtes ou de barons. Malgré ses nombreuses victoires, personne ne le prenait au sérieux.
Personne sauf Ser Maro De Rougelance qui voyait en lui un grand potentiel. Sa famille avait besoin de chevalier talentueux comme lui et le chevalier ne manqua jamais de défendre l’honneur de son écuyer exemplaire. Lorsqu’il fut adoubé, il fut accepté comme banneret des De Rougelance. Érasme fut déçu d’apprendre que seul son ancien maitre ne l’estimait réellement. Même lorsqu’il retourna à Sombreval, son père lui cracha presque à la figure puisqu’il se tenait avec la haute société. Il apprit aussi qu’Isolde demeurait toujours au château familiale et qu’elle n’était pas mariée à ce jour, mais qu’elle recevait régulièrement des prétendants. Il apprit aussi qu’Albert était parti rejoindre l’Ordre des Templiers.
Puisqu’il comprit rapidement qu’il ne trouverait jamais sa place dans le monde, Érasme était déterminé à la forger. Au diable ces grand seigneurs qui se pensaient meilleurs que lui, par le sang ou par l’intrigue, il allait un jour devenir leur égal ou bien plus. Continuant de s’illustrer lors de tournois, sa renom grandit et dans les Sept Duchés, on entend souvent parler de «Ser Sans-le-Sou» qui brille lors de tournois ou au combat contre des brigands aux côtés de son plus vieil ami et ancien mentor, Ser Maro de Rougelance. Son histoire ne fait que commencer et Érasme ne laissera rien entraver son chemin vers la gloire et le pouvoir.