Les subordonés d'importance - Aleksender Idraïl

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Karl est un homme assez effacer, il parle peu et se contente généralement de vous jauger dans une paisible indifférence. C’est une personne méthodique et d’une grande loyauté qu’il est difficile de courroucer mais qui se révèle d’une férocité surprenante au cœur de la bataille. Cela l’a effrayé un peu au début mais son service de la chanterie l’a peu à peu rassuré, après tout sans doute cette rage qu’il sens bouillonner en lui lorsqu’il engage un vrai combat lui vient elle sans doute du créateur…

Karl est en effet un homme très pieux qui éprouve un réel honneur à servir au sein des templiers.  En dehors de son rôle de garde du corps il contribue à la formation militaire des reçues, les voir progresser sous ses directives lui procurant une immense fierté.

Outre l’art des armes il à une certaine passion pour la musique bien que lui-même n’en joue pas et pour les épopées. Il peut rester des heures à écouter le moindre ménestrel et à laisser vagabonder son esprit s’il n’a rien d’important à faire.

Karl est un homme un peu plus grand que la moyenne sans vraiment dépasser du lot, assez épais et carré d’épaule, malgré sa stature qui aurait de quoi impressionner, surtout doubler de l’armure qu’il porte plus souvent que nécessaire, il n’inspire pas vraiment la crainte à ceux qui le croisent du fait de son air placide et légèrement bienveillant. Il abord des yeux bleu gris et des cheveux noirs coupés courts.

On peut lui trouver quelques cicatrices, là ou les protections sont les plus faibles, causer par les batailles, mais aussi l’entrainement pour certaine. Le voir combattre permet de se rendre compte de son aptitude dans ce domaine, il y a presque quelque chose de gracieux dans la violence maitrisée de ses coups, parades et esquives. En temps que templier il manie généralement le bouclier et l’épée mais il lui arrive de troquer celle-ci contre un fléau dont il gère la trajectoire avec une grande finesse.

Né d’un sergent d’arme et d’une milicienne la vie de Karl sembla destiné dès sa plus tendre enfance à l’art de la guerre. C’est ainsi qu’il fût élevé et abandonna rapidement ses rêves plus érudits de petit garçon. Une éducation rigoureuse fit rapidement de lui un jeune homme solide, prêt à servir dans les troupes de son baron comme ses parents avant lui.

C’est ce qu’il fit, il faut le reconnaitre avec un certain talent et même une forme d’entrain, mais il lui manquait quelque chose, les petites batailles sans importances s’accumulaient pour gagner un lopin de tête, le tout en pillant et brulant les villages de la baronnie voisine sans que rien ne change jamais. Ceux qui était censés protéger leur population la mettait finalement plus en danger qu’autre chose en attaquant et, de fait en engendrant la riposte. Ce n’était pas comme si cela lui posait un réel cas de conscience mais il était las. Il ne se sentait plus vivant qu’au cœur des combats, cette petite mort rejaillissant toujours entre les deux.
Vers ses vingt ans il se décida finalement à rejoindre la Chanterie, coupant par la même les ponts avec sa famille. Il y appris à lire même si cela fût une étape difficile, d’autant plus entourer de cadet des nobles bien plus jeune et pourtant parfaitement alerte avec les lettres.

Les années passèrent où il poursuivit et affutât son entrainement, dispensant par ailleurs quelques conseils à ses camarades n’ayant souvent jamais vécu une vraie bataille. Il se sentait curieusement chez lui dans cet environnement pourtant étranger. Il parvint finalement au grade de chevalier et c’est ainsi qu’il rencontrât Alek et se lia à lui. Il conçu une certaine fierté lorsque le jeune homme devient à son tour chevalier, puis chevalier capitaine. C’est là qu’ils convinrent qu’il resterait à droite d’Alek lorsqu’ils auraient à se battre. Il protègerais son capitaine là où le manque de puissance de son élève risquerait de le mettre en danger.

Ambroise est un homme ambitieux et assez rusé, s’emportant facilement lorsqu’il n’obtient pas ce qu’il veut, il nourrit à cet égard un certain ressentiment envers Alek à qui à finalement échu la place qu’il espérait. Malgré cela il se plie fidèlement aux ordres par loyauté pour la Chanterie, loyauté qui elle, chez lui, est assez développer malgré un certain manque de piété à moitié dissimulé, ce qui a sans doute nuit à son avancement de même que sa relative impulsivité.

Malgré cela il demeure un commandant convenable, étant attacher à la vie de ceux qui sont sous ses ordres, ne serai ce que par orgueil. C’est aussi une personne cultivée qui manie assez bien les mots et qui aime à le rappeler, surtout dans un ordre ou le mérite militaire est très mis en avant.

Ambroise est un homme assez élancé, de taille moyenne ses cheveux mis longs commencent doucement à grisonner alors que son visage se marque peu à peu des signes de l’âge. Son visage garde ce que l’on pourrait appeler une certaine noblesse, bien que son possesseur n’a pas de parenté avec les grands de ce monde. Il s’avère être un redoutable adversaire de par la finesse de son maniement de son épée courte.

Il est à noté qu’il boite légèrement depuis une infortunée blessure dût à un adorateur des anciens dieux particulièrement peu enclin à adopter le culte du créateur et particulièrement coriace.  

Fils d’une famille de paysans du duché d’Irbel, Ambroise n’était pas destiné à un bien grand avenir, néanmoins il a su éviter une vie de labeur et de difficulté qui l’attendait pourtant à bras ouverts. C’est pour cette raison et celle-ci uniquement que le jeune homme se décida à rejoindre la Chanterie. Il ne croyait pas tellement au créateur, mais c’était là le seul moyen de sortir de sa condition sociale pour accéder à une plus haute il fit donc mine d’y croire pour intégrer l’institution et commença son éducation d’écuyer.

Celle-ci dura un moment avant qu’il puisse finalement accéder au rang de gardien et acquérir un peu du respect social qu’il avait tant chercher. Avant cela, il n’avait jamais songé qu’il lui serai possible de monter dans l’échelle sociale, mais cette perspective se faisait jour dans son esprit. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? il était encore jeune et il était maintenant dans un monde ou il n’aurait qu’à faire ses preuves pour pouvoir monter. Qui sais jusqu’où il pourrait aboutir ?...

C’est ainsi qu’il se mit à travailler d’arrachepied pour monter les échelons ce ne fut pas facile, surtout en partant du peu qu’il avait comme connaissance dans l’art de la guerre mais il fini par aboutir au grade de chevalier parmi les templiers.

Malheureusement une fois arriver là il relâchât un peu son masque et quelques rumeurs coururent sur son manque de piétée le faisant se ressaisir mais ternissant durablement son image, même si personne n’était sûr de rien.

C’est ainsi qu’il finit par accéder à la place non officielle de second dans le Duché d’Orlind ou il servait. Néanmoins ses relations se ternir vite avec son supérieur qu’il jugeait moins capable que lui pourquoi était-ce cet homme incompétent que devait donner les ordres ? ne serai ce pas un bien qu’il le remplace ? bien sûr que si, et pour tout le monde…mais le grade de chevalier capitaine était attribuer à vie et il était fort peu probable qu’il soit un jour nommé général…à vie…en soit c’était un problème qui pouvait se régler…
C’est ainsi que le supérieur d’Ambroise perdit tragiquement la vie en chutant d’une fenêtre alors qu’il était ivre…

Mais ce que le chevalier ne pouvait pas concevoir arriva finalement et ce fut un chevalier de la moitié de son âge qui fut élever au rang de chevalier capitaine et qui vient prendre le commandement.

Helen est ce que l’on pourrait appeler une femme de poigne et c’est une des choses qui la définit de mieux. On pourrait ajouter à cela qu’il s’agit d’une jeune femme très volontaire et énergique. Entrée dans les templiers pour faire changer le monde et pour l’action qui lui aurait manquer dans les postes réservés aux femmes dans la Chanterie, elle prend sa mission extrêmement au sérieux. Très attacher à l’honneur et à la chevalerie plus traditionnelle il lui arrive souvent de s’opposer à Alek dans sa façon de voir les choses et son obéissance à la hiérarchie ne se mue pas en servilité au moment d’exposer ces idées, c’est d’ailleurs pour cela qu’elle à été choisit par Alek pour le conseiller, pour avoir une vision différente, qui tente de démonter ses plans.

De plus malgré un classicisme qui la rend plutôt prévisible Helen est une redoutable tacticienne doublée d’une meneuse d’homme accomplie.

Helen dépasse légèrement la taille moyenne des femmes. Elle porte ses cheveux blonds jusqu’à la moitié de son dos à peu près les attachant seulement au moment de combattre. A ce propos, certain ont pût remettre en doute ses talents de combattante, à cause du faible nombre de femme au sein des templiers mais ceux-ci l’ont rarement fait deux fois. C’est en effet une excellente escrimeuse dont la force est d’autant plus efficace qu’elle est insoupçonnée sous une cote de maille. C’est ainsi qu’on peut la voire sur un champ de bataille équipée indifféremment d’une épée bavarde et d’un bouclier ou d’une lame longue à deux mains.

Fille d’un chevalier installer Helen aurait dût se contentée de se préparer à épouser un bon partit et avoir des enfants avec celui-ci pour pouvoir étendre l’influence du domaine mais cela aurait été mal connaitre leur fille. Celle-ci passait énormément de temps dans la chapelle de la chanterie du domaine, vouant une grande passion au créateur, se plongeant aussi des les livres en parlants. Elle n’héritât finalement qu’une autre chose que ses cheveux blonds de son père : sa passion pour la chevalerie.

C’est ainsi qu’elle harcela ses parents jusqu’à ce qu’il l’autorise à s’entrainer à l’épée, enterrant peu à peu l’idée de faire d’elle une dame comme il faut. Elle se révéla finalement une excellente élève dans ce domaine, bien plus intéressée que pour les cours de bonnes manières et intégra la chanterie dans l’ordre des templiers. Ou elle se fit rapidement une place du fait de sa grande connaissance du dogme et de l’escrime.

Elle passa rapidement du grade d’écuyer à gardien et de gardien à chevalier, et c’est durant cette ascension qu’elle rencontrât Alek avec lequel se noua un rapport de rivalité, commençant avec un soupçon de mépris mutuel, l’un trouvant l’autre stupidement idéaliste et l’autre trouvant le jeune homme totalement corrompu par ses méthodes. Après avoir pris un léger ascendant sur le Blandin à la suite d’un duel à l’épée ou elle le vainquit sans mal celui-ci repris du poil de la bête lors des phases tactique, prouvant par la même l’efficacité de ses méthodes. C’est à la suite de cela que le mépris se changea peu à peu en respect mutuel.

Plus tard, lorsque le jeune homme fut finalement nommé dans le duché d’Orlind, Helen acceptât son offre de le rejoindre pour travailler avec lui à la place qu’elle occupe désormais.

Falkner est un homme souriant et assez jovial, il passe la plupart de son temps à s’occuper de ses oiseaux, son métier étant également une grande passion pour lui. Bien qu’il sympathise facilement avec qui viendrait lui parler ce n’est pas une personne qui va vers les autres, de même il n’aura tendance à parler que de sujets banals, comme s’il ne s’intéressait à rien en particulier. C’est en fait en partie vrai, Falkner est en effet quelqu’un de très détacher des affaires du monde. Contrairement à beaucoup il n’aspire pas au pouvoir ni à la promotion sociale. Il est heureux comme il est.

Ce n’est d’ailleurs pas une personne qui aime le changement, si les choses sont très bien comme elles sont, ne serai ce pas une mauvaise chose que de modifier l’ordre des choses ? c’est ainsi qu’il vit, et ce presque depuis sa naissance.

Falkner est un homme d’âge mûr, les joue et le haut du coup grignoter par une barbe courte et entretenue soigneusement. Ses cheveux sont déjà gris même si l’homme est encore assez souple pour son âge. L’homme fait une taille légèrement inférieure à la moyenne, son visage buriner est légèrement carré et sa posture demeure très droite là ou certains se voutent avec le temps.

Il porte des vêtements simplement, généralement de couleurs vertes du fait de ses occupations. De même on peut parfois le voir se promener avec son arc de chasse ainsi qu’une dague à la ceinture celle-ci s’y trouvent en permanence. Lorsqu’il n’a pas son arc c’est un simple bâton de marche qui le remplace.

Voilà quelqu’un qui à fidèlement suivit la voie qui était tracée pour lui déjà bien avant sa naissance. Né d’une servante et du fauconnier du baron locale, il apprit dès son plus jeune âge à dresser les oiseaux de proies. Sa vie se passât de façon assez simple voir monotone jusqu’à ce qu’une mauvaise fièvre emporte son père et qu’il se voit obliger de remplacer celui qu’il n’avait fait qu’aider jusqu’alors.

Les premiers temps furent difficiles, le deuil appuyer par ses nouvelles responsabilités était difficile à endossés, pour le jeune homme d’alors. C’est à cette période qu’il se mit à ne plus tellement chercher le contact des autres humains, même s’il ne le fuyait pas pour autant. Ses oiseaux devinrent rapidement le principal objet de son attention. Plus le temps passait et plus il développa une relation paternelle envers les volatiles, sa fierté grandissant à chaque fois que ceux-ci progressaient.

Il devint très bon dans son art, un des meilleurs peut être à exercer cette occupation finalement assez peu rependue. Grâce à cela il pût survenir non seulement à ses besoins mais aussi à ceux de sa mère que les années de service pénible n’avaient pas épargnée.

C’est alors qu’il avait dépassé de peu ses ans qu’il remarqua deux petits yeux rouges qui épiais ses rapaces avec fascination. Le second fils du baron était là, regardant les majestueux oiseau avec une sorte d’admiration dans le regard.

Il leur fallut quelques jours avant d’entamer une conversation, le gamin revenant aussi souvent que possible pour regarder les oiseaux. Erkan se lia peu à peu d’amitié avec le jeune homme qui grandissait à vue d’œil et à qui il appris à se servir de ses oiseaux. Ils se perdirent de vu alors que l’albinos rejoignait les paladins et l’homme songea à poursuivre sa vie tranquille là ou il était, jusqu’à ce que sa mère finisse elle aussi par décéder. Il songea un temps à partir, mais où ?

La réponse à cette question lui fût donner quelques mois plus tard par une lettre, le fils du baron, maintenant devenu chevalier capitaine souhaitait ses services.

Nirming est un homme de relativement petite taille à la musculature présente mais relativement fine. Il porte une petite barbe et des boucle brunes jusqu’à la base du cou sa peau est légèrement halée, laissant entendre l’éloignement des lieux de naissance de ses parents ainsi que le temps passer dans le Duché de Nimdre.

On lui vois souvent un large sourire sur le visage, celui-ci étant plus ou moins agréable selon la situation.

C’est un combattant à l’épée assez moyen, surtout au sein des templiers mais il compense cela par une exceptionnelle maitrise du cheval et du combat à la lance lorsqu’il est sur le dos de sa monture, son poids assez faible pour un chevalier ce qui est aussi un avantage, permettant une meilleure vitesse.

Dans un premier temps on aurait tendance à penser que Thomas est une personne assez réservée, et c’est finalement assez vrai, il ne parle que peu et rechigne le plus souvent à se dévoiler. Il préfère observer ce qui se passe autour de lui, et notamment comment les autres se comportent. C’est une personne que rien ne semble affecter, et on pourrait même le croire indifférent à tout s’il ne mettait pas autant de cœur à l’ouvrage lorsqu’il effectue ses missions. D’un grand professionnalisme il ne se détourne jamais de l’objectif qui lui à été fixer il veut la réussit à tout pris même s’il fuit les honneurs. Ce qu’il aime c’est le frisson que lui procure l’usage de ses divers talents car c’est dans ce genre de moment ou il se sent réellement en vie.

Le sieur Hänel arbore un physique athlétique, forger par un entrainement des plus rigoureux, qui aurai pût lui valoir un certain succès dans les cours doubler d’un visage lui assez passe partout, d’une taille dans la moyenne rien ne permet de le retrouver dans une foule. Tentez de demander à quelqu’un s’il l’a vu et on vous répondra que la personne qui passe derrière, correspond à peu près à votre description…comme tout le monde.

Pour ce qui est de ses tenus il porte généralement une tunique marger du symbole des templiers, bien que plus sombre, le blanc n’était pas vraiment une couleur adaptée à un éclaireur. Il porte également un arc, une dague glissée dans sa botte et une épée courte à son coté.

Thomas est né dans le duché de Glour, quatrième fils d’un baron il ne nourrissait pas vraiment d’espoir de succéder à son père un jour. Il fut élevé dans la perspective probable de rejoindre la chantrie en temps que templier, s’il en était capable. C’était là un bon moyen de lui assurer un avenir et d’apporter un peu de prestige sur la famille. Il passa ses premières années dans une relative liberté, découvrant les plaisirs du tir à l’arc, sport auquel il fut rapidement très bon. Alors que les années passaient il fut finalement envoyé à Glinnery pour intégrer le corps des templiers. Les premiers temps furent d’une facilitée enfantine pour lui étant donner que c’était précisément ce à quoi on l’avait préparé.

Il était un élève remarquable et se détachât bientôt des autres jeunes gens par des qualités particulières moins répandu au sein des templiers que la force ou le courage. Du fait de ses aptitudes spécifiques il se mit légèrement à l’écart des autres et c’est là ou il fit la rencontre d’un jeune homme ayant à peu près son âge, des cheveux blancs et une réputation mitigée au sein de leurs camarades.

Les deux se lièrent rapidement d’amitiés, estiment profondément les qualités de l’autre et se moquant assez de ses défauts. Ils passèrent de plus en plus de temps ensemble et leur duo connus un franc succès dans ce qu’ils entreprenaient, même si ce n’était à l’époque qu’à une échelle assez ridicule.

Ils restèrent ainsi comme les doigts de la main jusqu’à ce qu’Alek ne prenne ses premières doses de lyrium et que leurs chemins se séparent alors que Thomas partait suivre un entrainement spécifique destinés aux ombres. Ils se retrouvèrent néanmoins plus tard lorsque son ami fut promus au rang de chevalier capitaine et demanda ce qu’on lui confie le commandement de Thomas.